Des inspecteurs généraux à la DGSN ont rappelé jeudi les consignes strictes du chef du corps en faveur de la transparence.
L’anonymat : du début à la fin du processus! Tel est le sacro-saint principe de la série de concours
que la délégation générale à la Sûreté nationale lance à partir de
demain. Tous les indices pouvant permettre de reconnaître les candidats
ont été codifiés. Tout ou presque est crypté : de l’identification
jusqu’aux salles d’examen. Et c’est cet anonymat qui fait la
particularité des concours de cette année. Pas de noms sur les feuilles
de composition. Le numéro de table du candidat, porté sur une étiquette
et collé sur la feuille de composition est enlevé à la fin de l’épreuve
pour être remplacé par un code barre renfermant tous les renseignements
du postulant.
Jeudi, dans la salle de conférence de l’Ecole de police, des inspecteurs généraux à la délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN),
Jean Marie Mvogo et Pierre Marie Ngouanom ont réuni les policiers
impliqués dans ce concours pour rappeler les consignes de Martin Mbarga
Nguélé, leur patron. Elles portent aussi sur les heures d’arrivée dans
les sous-centres, les modalités d’entrer dans les salles d’examen, le
traitement des cas litigieux, la réaction en cas de fraudes, etc.
Les sous-centres seront ouverts à 6h30, les surveillants y sont
attendus à 7h et les épreuves sont lancées à 8h. Quinze minutes de
retard sont tolérées, pas plus. Trois surveillants seront affectés par
salle de classe dont deux policiers et un enseignant. Les candidats
n’entrent en salle qu’après appel de leurs noms et vérification de leur
identité. Des salles pour les cas litigieux sont prévues et ces cas ont
été clairement énoncés : les retardataires, les candidats ayant le
récépissé de dépôt de dossier et dont les noms ne figurent pas sur la
liste, les candidats dont les noms figurent sur les listes et ayant
perdu le récépissé, ceux qui n’ont pas pu terminer le processus de
validation de dossier dont les noms ont été enregistrés par la DGSN.
Tous les cahiers de composition et les brouillons portent le cachet de
la DGSN.
La présentation des cartes nationales d’identité ou les récépissés
est obligatoire. Les cas de fraudes sont sanctionnés par deux procédures
selon la gravité : soit une expulsion du sous-centre d’examen lorsqu’il
s’agit de la communication entre candidats, échange de brouillon,
déplacement sans autorisation. La sanction est pénale lorsque le
candidat est surpris avec des fascicules ou corrigé d’épreuve,
l’usurpation d’identité. Le cas échéant, la police judiciaire est
saisie.
Ces consignes ont été rassemblées dans un document et remis à chaque
examinateur. Le concours des élèves commissaires de police qui commence
demain inaugurera leur application. 5 500 candidats sont attendus demain
pour 100 places disponibles dont 75 pour le concours direct et 25 pour
les spécialistes. Pour ce concours là, Yaoundé est le centre unique
d’examen avec trois sous-centres : lycée général Leclerc, lycée de
Ngoa-Ekelle, lycée technique commercial.
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